🌀Tous les shampoings se valent ? Pas vraiment.”
- designrcroixrousse

- Oct 29
- 2 min read
Comprendre la vraie différence entre les shampoings de supermarché, de parapharmacie, de coiffeur et les cosmétiques haut de gamme.
1.
Le mythe du “c’est pareil”
À première vue, un shampoing reste un shampoing : il mousse, il lave, il sent bon.
Mais derrière la texture et le parfum, tout change — la formulation, la concentration, la polarité des tensio-actifs, et donc l’impact réel sur le cuir chevelu et la fibre.
Un shampoing n’est pas seulement un nettoyant : c’est un soin de surface et de structure, une interface entre chimie douce et biologie du cheveu.
2.
Les shampoings de supermarché : le mirage du “volume & brillance”
💧 Formules très diluées, enrichies en agents moussants bon marché (SLS, SLES).
🎭 Beaucoup d’agents de texture pour donner une sensation cosmétique immédiate : mousse dense, parfum fort, effet “gainant”.
⚖️ Résultat : un cuir chevelu souvent décapé, une fibre enrobée de silicones qui masquent la sécheresse sans la traiter.
C’est de la cosmétique d’illusion : joli au premier lavage, destructeur à long terme.
3.
Les shampoings de parapharmacie : le compromis dermatologique
🧪 Formulés avec plus de prudence, souvent hypoallergéniques.
👩⚕️ Moins agressifs pour le cuir chevelu, mais rarement adaptés à la matière capillaire colorée ou sensibilisée.
🫧 Objectif : apaiser plutôt que traiter la fibre.
Ils conviennent à un usage ponctuel ou médical, mais manquent de complexité sensorielle et réparatrice pour les cheveux colorés, décolorés ou bouclés.
4.
Les shampoings de coiffeur : la formulation professionnelle
🧬 Concentration plus élevée en actifs réparateurs, agents cationiques, acides aminés ou protéines végétales.
🎨 Conçus pour équilibrer le pH, préserver la couleur et prolonger les soins réalisés en salon.
🪶 Les tensio-actifs sont plus fins, plus respectueux de la cuticule — souvent amphotères ou anioniques doux, adaptés à la polarité du cheveu.
Le but : nettoyer sans altérer la structure, préparer la fibre à recevoir soin, gloss ou rituel sensoriel.
5.
Les cosmétiques capillaires haut de gamme : la haute couture du soin
C’est là que se situe mon univers.
Ces shampoings ne se contentent pas d’entretenir : ils rééduquent la matière.
Ils associent :
des tensio-actifs végétaux doux, issus de la saponification naturelle,
des huiles précieuses biodégradables qui respectent le microbiome du cuir chevelu,
des polymères intelligents qui s’adaptent à la charge électrostatique du cheveu.
C’est une approche sensorielle, écologique et scientifique à la fois, où le cheveu retrouve son équilibre, son élasticité et sa lumière naturelle.
6.
En conclusion : consommer moins, mais mieux
Choisir un bon shampoing, c’est comme choisir une crème de soin : ce que l’on met sur sa tête rentre en contact avec soi-même.
Ce n’est pas une question de marketing, mais de conscience.
Le vrai luxe, c’est de comprendre ce qu’on utilise — et pourquoi.
💬 « Le cheveu, c’est une matière vivante : plus on le respecte, plus il nous le rend. »
— Fabien Rochet, coloriste & créateur de lumière


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